Pourquoi investissons-nous dans les PME ?

Notre devise Small is Powerful n’est pas née au hasard :

Elle est le fruit d’une étude approfondie de la littérature et de trente ans de constance.

Quand William Higgons a mis au point sa stratégie d’investissement, au début des années 1990, il a choisi de se concentrer sur les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille moyenne (ETI) cotées.

« Le père de la théorie moderne du portefeuille (Eugène F. Fama) a mis en doute l’utilité des beta et a souligné la surperformance des petites valeurs. »

W. Higgons

Se concentrer sur une classe d’actifs performante

La recherche financière de cette époque a démontré que cette classe d’actifs (Small Cap) surperformait par rapport aux grandes entreprises (Large Cap).

À lire

The Cross-Section of Expected Stock Returns

Journal of Finance, Fama and French (1992).

Plusieurs caractéristiques des PME-ETI cotées expliquent cette performance supérieure sur une longue période :

– Une croissance et des niveaux d’investissement supérieurs à ceux des entreprises de plus grande taille, en proportion de leur chiffre d’affaires

– Une plus grande agilité et adaptabilité, découlant de décisions rapides dans des structures plus courtes.

– Un meilleur alignement des intérêts entre les dirigeants de ces entreprises, plus souvent familiales, et les actionnaires

– Une spécialisation forte, souvent sur des marchés de niche non saturés

– Un segment de marché moins arbitré, avec davantage d’inefficiences à exploiter

Depuis 1992, les données de croissance de chiffre d’affaires et de performance boursière ont confirmé cette analyse :

Les origines de la méthodologie Quality Value

En 1992, William Higgons, alors analyste financier, est à la recherche d’une stratégie de gestion efficace. Un court article de vulgarisation confirme alors ce que ses lectures de la littérature académique financière américaine suggéraient déjà : les stratégies d’investissement dites
« Value » surperforment sur le marché.

“Value investing – buying shares that look cheap compared with their fundamentals-is the oldest stock picking strategy. And still one of the best.”

« L’investissement Value (l’achat d’actions qui semblent peu chères par rapport à leurs fondamentaux) est la plus vieille stratégie d’achat. Et elle reste l’une des meilleures. »

The Economist, “Cheap and cheerful”

À lire

“Cheap and cheerful”

Cet article est basé sur un article de Josef Lakonishok, Andrei Shleifer, Robert Vishny, “Contrarian Investment, extrapolation, and risk”, qui met à mal la théorie de l’efficience des marchés.

À lire

“Contrarian Investment, Extrapolation and Risk”

Josef Lakonishok, Andrei Shleifer et Robert W. Vishny, 1994.

Dans cet article de référence, Josef Lakonishok a de nouveau validé la surperformance des stratégies value. Il a surtout prouvé de manière tangible que cette surperformance s’explique par la mise à profit de l’inefficience comportementale de la moyenne des investisseurs et non par une prise de risque supérieure.

À lire

“Security Analysis”

Benjamin Graham et David Dodd, 1934

Graham et Dodd, les pères fondateurs de l’investissement « Value », montrent qu’acheter des actions à faible prix, relativement à leur bénéfice, dividende ou actif net, produit de meilleurs rendements que les autres approches.

À lire

“What works
on Wall Street”

James O’Shaughnessy, 1997

Un ouvrage statistique de James O’Shaughnessy confirme la pertinence de leur approche. Il permet à William d’affiner sa méthode de gestion en choisissant les critères financiers les plus performants selon les statistiques.

Pour mesurer la qualité d’une entreprise, William Higgons utilisera la notion de rentabilité des capitaux engagés (ROCE), en sélectionnant les entreprises offrant les ROCE les plus élevés du marché.

À lire

“The Quality Dimension of Value Investing”

Robert Novy-Marx

« Cette étude de Novy-Marx a démontré l’importance de la rentabilité des capitaux engagés dans la gestion Value. La rentabilité des capitaux engagés faisait déjà partie des critères d’investissement d’Indépendance et Expansion. Cet article a permis d’en confirmer la pertinence. » – W. Higgons

W. Higgons croise ce critère avec le critère de valorisation qui a donné les meilleures performances d’après James O’Shaughnessy, le ratio prix/autofinancement. Ces fondements théoriques sont appliqués aux fonds Indépendance AM, en y ajoutant une série de critères tangibles et mesurables.

Depuis 30 ans

Les gérants d’Indépendance AM appliquent et affinent la stratégie Quality Value.
Leurs résultats année après année confirment la pertinence de cette approche.

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